mercredi 20 janvier 2010

Avis aux fans de Fabienne Larouche : S’abstenir de lire le billet qui suit.




Cette fois-ci, je vais de vous imposer mon opinion au sujet de « Trauma », nouvelle série médicale de Radio-Canada écrite par Fabienne Larouche.

Je ne sais même pas par où commencer. Ah oui, par la pub. J’ai remarqué la pub de Trauma non pas parce qu’il y avait la chouchou des Québécois, Isabelle Richer en premier plan, mais plus car tous les acteurs dans la pub ont les yeux bleus perçant comme les petits chatons dans l’annonce de papier de toilette royale. J’ai trouvé cela un peu étrange, mais je n’ai pas ressenti le besoin de l’écouter pour autant. Lors d’une soirée, une amie a commencé à en parler, et laissez- moi vous dire, ce n'était pas positif. Alors là! Ma curiosité était piquée.


Je m’installe dans mon salon, je pèse « play ». OH MY GOD! Ça commence avec un plan trop rapproché des yeux d’Isabelle Richer (a.k.a Docteur Lemieux) qui voulait démontrer qu’elle dormait (soit avec 2 couches de mascaras…). Les premières répliques sont à faire vomir. Je vous mets en scène :

Isabelle arrive au beau milieu de la nuit, le docteur Roche, interprété par Christian Bégin**, il lui fait un briefing des cas, 2 hommes qui viennent d’arrivé par ambulance suite à une course d’auto qui a décidément mal fini.

Dr.Lemieux : Les circonstances?

Dr. Roche : accident de la route, le plus vieux a coupé le plus jeune. Y’a peut-être eu une course mais y’a pas eu de gagnants, les deux sont arrivés en même temps à l’urgence. Si tu veux voir le photo-finish, les radios sont « din » salles.

Dr. Lemieux : Pas d’autres victimes?

Dr. Roche : Oui, les familles.

Dr. Lemieux : hmm

**Christian Bégin a étrangement la même coiffure de David Lahaye dans « Mirador » soit foutument n’importe quoi de pas beau qui se veut jeune et hip. Vous avez même une photo pour le constater.

Ai-je besoin de vous raconter le reste en détail? J’en doute. Dites-vous que le reste des textes sont tout aussi plates et quétaines. Isabelle Richer est toujours fâchée même lorsqu’elle essaie de réconforter la résidente Sophie, il ne pourrait pas y avoir moins de sympathie. Sophie, quant à elle, est un peu craquée et hallucine la majorité du temps son père chirurgien qui s’est suicidé.

Pour faire un court résumé, les personnages sont tous très ordinaires, rien d’époustouflant sauf comme je vous mentionnais plus tôt, ils ont tous les yeux bleus. Mêmes les acteurs aux yeux bruns, en minorité soit dit en passant, ont un reflet de bleu qui prend le contrôle sur le brun de leurs yeux.

Autre problème de couleur, ils ont voulu donner une image d’hôpital purifié, mais ils ont seulement réussi à surexposer l’entité de leur vidéo à l’aide de néons beaucoup trop fort. Tout ce qu’on peut voir c’est du blanc et du bleu. Le décor n’est que blanc et/ou bleu. Les machines sont soit blanches ou bleues. Mêmes les vêtements des victimes sont bleus. J’irais pas jusqu’à dire que le sang des victimes était bleu, mais cela ne m’aurait pas étonné. On s’entend que nos hôpitaux sont soit vert pâle qui vire sur le jaune douteux ou bien simplement jaune qui lui, à son tour, a l’air gris. Ils sont dégueus, mais au moins je ne pogne pas un coup de soleil de rétine dans la salle d’attente.

Pour terminer cette émission pénible, nous avons droit à une narration d’un des résidents que nous ne sommes pas sensé aimer. En plus de faire une simili leçon de vie aux spectateurs à la « Grey’s anatomy », il prononce phrase par phrase avec 2 secondes d’écart. La voix du narrateur à « Discovery channel » est plus attachante.

Je n’ai vraiment pas aimé et c’est tout ce que j’avais à dire à ce sujet.


Encore une fois, gracieuseté de Radio-Canada, vous pouvez le "streamer" via

http://trauma.radio-canada.ca/

lundi 18 janvier 2010

Relations publiques et la télévision ; pas convaincue…

Comment commencer un blog? Là est la question. Devrais-je tomber dans le cœur du sujet, ou l’introduire subtilement comme les profs de français nous l’ont répété trop souvent; sujet amené, sujet posé et sujet divisé?

Peu importe, j’ai décidé de le faire comme suit : Je m’appelle Myriam et je suis une « tv junkie ». J’adore écouter la télévision, en parler et surtout, critiquer les innombrables télé-séries.

Étant donné que j’étudie les relations publiques à l’udm, je me suis dit qu’il serait bien que je parle de la nouvelle télé-série « Mirador » de Radio-Canada.

Mirador est une firme de relations publiques qui est menée par un père et où ses 2 fils y travaillent comme « stratèges ». Évidemment, un des fils est méchant et égoïste et le 2e, un ange parfait avec une conscience grande comme l’océan Pacifique.

Le méchant égocentrique Luc est interprété par David Lahaye. Non seulement son look est discutable, mais sa performance tombe sur les nerfs assez rapidement. Imaginez un extraverti vulgaire qui vit comme s’il performait au théâtre 24h/24h. Voilà le fils méchant imbu de sa personne qui manque de respect envers tout ce qui respire sauf son père. ** À noter la coiffure pitoyable.

Le pauvre gentil Philipe, interprété par Patrick Labbé, est mangé par la culpabilité suite à une « réussite » professionnelle. Une fille s’est suicidée après la publication d'informations négatives qu’il aurait données aux journalistes pour protéger l’image de son client. Seulement, la culpabilité, qu’il se dit tourmenté par, n’est pas crédible. Toutes situations à lesquelles il s’implique lui réussit et fait paraître le frère méchant comme un incompétent fini et juste « gossant ». Le père est loin d’être neutre, il mise tout sur Philipe qui est clairement le « chouchou ».

Il y a également l’ex-blonde dans le portrait qui est frustrée de s’avoir fait larguée par Philipe sans même un « be-bye » et malgré le fait qu’elle a un chum qui lui fait CONSTAMMENT à manger, elle déconne en dévorant des yeux Philipe à toutes les occasions possibles.

**J’incite sur le « constamment » car à chaque prise de vue que nous voyons le chum trop parfait, soit qu’il est allé lui chercher un café, ou lui apporte le déjeuner au lit, ou lui a fait un souper avec chandelles. Vous direz que c’est un détail banal, mais en fait, c’est un peu ce qui nourrit le « pattern » de cette série.

Vous comprendrez que ces personnages bourrés de clichés laisse un goût très « bof » pour une série sur les relations publiques. Le gentil arrive toujours à la rescousse, sauve la terre de tous scandales. Également, j’aimerais ajouter que les relations publiques, ce n’est pas entièrement de la gestion de crises qui se voient résolues par une idée trouvée en 30 secondes par Patrick Labbé. Il reste des tas d’autres facettes à ce métier, mais encore là, je doute que le but ultime de Radio-Canada était d’informer les spectateurs québécois de ce métier mais plus de les divertir 1 heure par semaine avec des minis « dramas » prévisibles d’hommes en cravates avec des secrétaires sexy mais naturelles.

Vous êtes tellement chanceux que vous pouvez le "streamer"!!

www.radio-canada.ca/emissions/mirador/saison1/ -